Le bengal

L’histoire de la race Bengal débuta en 1961 par un heureux hasard

L’histoire du Bengal

L’histoire de la race Bengal débuta en 1961 par un heureux hasard. Jean Mill, une jeune généticienne vivant dans l’Arizona passionnée par les chats fit venir d’Asie une femelle chat léopard qu’elle baptisa Malaysia. Afin qu’elle ne s’ennuie pas seule dans sa cage, Jean lui offrit la compagnie d’un mâle American Shorthair noir. Contre toute attente, ce couple improbable donna naissance à 2 chatons hybrides : un mâle, qui fut tué par sa mère et une petite femelle dénommée Kin-Kin . Surprise par la beauté de cette dernière, Jean décida de poursuivre l’expérience en l’accouplant avec son père, seul mâle disponible à ce moment. Deux chatons naquirent de cette union. Puis, une série d’accidents malencontreux décimèrent toute la petite famille, anéantissant de ce fait les espoirs de Jean.

Le rêve de Jean fut mis en sommeil durant quelques années … pour resurgir au début des années 70. A cette époque, elle rencontra le Docteur William Centerwall, qui étudiait le chat léopard d’Asie pour son immunité supposée au FeLV (leucose féline). Ses travaux l’avaient amené à croiser ce petit félin avec des chats domestiques afin de déterminer si l’immunité se transmettait génétiquement. Il fut établi que non. Ces études furent abandonnées avec l’apparition d’un vaccin contre le FeLV et 8 femelles hybrides issues de ce programme furent confiées à Jean en 1980.

Jean reçu également 5 autres chats hybrides issus des études du Docteur Centerwall, qui avait été conservés dans un autre élevage dont un chat domestique mâle avec lequel elles furent accouplées et qui apporta à la race Bengal son « glitter » (aspect doré et scintillant du pelage). Les hybrides obtenus furent ensuite croisés successivement avec d’autres races de chats domestiques, tel que le Mau Egyptien, le Burmese, l’American Shorthair, l’Abyssin, le Siamois, etc … ce qui permît de fonder la race Bengal.
En 1986, la femelle hybride F2 Penny Ante  permit de faire connaitre cette nouvelle race à travers le monde. Elle participa à plus de 30 expositions et stupéfia le public par sa beauté et son look sauvage de petit léopard.

La TICA classifia la race dans la section « nouvelle race et couleur » sous le nom de Bengal, s’inspirant du nom scientifique du chat léopard d’Asie (Felis Bengalensis).

La race Bengal était née !

Elle continua d’évoluer jusqu’en 1991, date à laquelle elle fut reconnue officiellement par la TICA qui fixa ses standards. Alors, la race fut autorisée à accéder au championnat et fut classée en catégorie « race établie ». Le Bengal fit son apparition en France en 1989, importé des Etats-Unis par la chatterie du Petit Poucet. Il s’agit de la femelle Millwood Lady Benji , qui donna naissance à la première portée Bengal française en 1993 : 3 chatons nommés Iaka, Indira et Ibernatus.Si la première tâche des éleveurs fut de fixer la robe et surtout les motifs « sauvages » chez leurs chats domestiques, ils concentrent aujourd’hui leurs efforts pour retrouver le physique du Felis bengalensis et notamment la tête typique du petit félin d’origine.

La douceur à l’état sauvage

Le Bengal est un chat dynamique et plein de vie on pourrait  presque dire remuant, en tout cas très actif. Il a besoin d’espace pour dépenser son trop d’énergie et exprimer son caractère sportif, il se plaira à galoper à travers les pièces, à escalader les meubles, à arpenter chaque jour tous les recoins de la maison où il vous accompagnera dans vos moindres déplacements. Pour satisfaire la vivacité de ses débordements, un arbre à chat de taille raisonnable sera le bienvenu et prolongera la vie de vos meubles, il lui servira non seulement à aiguiser ses griffes, mais aussi à y pratiquer l’art de l’escalade dans lequel son agilité lui permet d’exceller.

Une autre caractéristique du Bengal est son intelligence aigüe, sans aucun doute héritée du Chat Léopard d’Asie qui doit faire preuve d’intelligence pour s’adapter dans un milieu hostile, cette forme d’adaptation permet à l’espèce de survivre à une redoutable sélection naturelle.  Cette intelligence s’exprime de nombreuses façons, mais principalement par le lien très fort qui l’unit à son propriétaire humain, que l’on peut tout à fait comparer au lien qui unit un chien à son maître. Le Bengal utilise fréquemment ses membres antérieurs comme des mains pour attraper un objet ou un aliment et le porter à sa bouche.

Les Bengals, même les plus timides d’entre eux sont incroyablement curieux, leurs propriétaires devront donc être particulièrement vigilants, car leur intrépide compagnon pourrait bien se fourrer dans des situations dangereuses : chute d’un rebord de fenêtre, brûlures, intoxications, blessures avec des objets piquants ou tranchants…

Une autre caractéristique héritée de son ancêtre sauvage est son attirance immodérée pour l’eau, ainsi, il se pourrait parfaitement que votre compagnon vous rejoigne dans le bain ou sous la douche ou qu’il apprenne en vous observant, à actionner lui-même le robinet de la cuisine pour y boire ou tout simplement pour y jouer avec le filet d’eau. Vous devrez également protéger les bords de son écuelle d’eau, car le Bengal, avant de boire, effleure la surface de l’eau de ses antérieurs, et une fois désaltéré, il n’est pas rare qu’il en éclabousse les abords !

Beaucoup de propriétaires rapportent également que leur Bengal fait ses besoins dans les toilettes.Doit-on parler de qualité ou de défaut ? En tout cas, le Bengal est un chat très gourmand, on peut même dire vorace ! Il est quasiment omnivore, il faudra donc particulièrement veiller à ce qu’il n’ingère pas certains aliments qui pourraient lui occasionner des troubles digestifs, mais également à l’obésité qui pourrait guéter votre compagnon tacheté. Il sera très rapidement capable d’identifier l’endroit où vous emmagasinerez sa nourriture, de s’y rendre en toute discrétion et d’y opérer un nettoyage en règle ! Le Bengal, durant ses périodes de repos, fait preuve d’un grand calme et d’un serennité infinie, adoptant des postures d’une incroyable décontration.

Le Bengal, quand il a fini de jouer, se déplace d’un pas lent et chaloupé de grand fauve, avec dans le regard une assurance déconcertante et poussera son miaulement si caractéristique aux accents rauques et chauds.